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Pour être spécial ( et nous le sommes, puisque nous sommes des êtres uniques), nous devons renoncer à l'être.

(Prends une tasse de thé, et suis-moi dans l'exploration de ce fil

23 mai 2025

Il y a un paradoxe sur le fait de vouloir se sentir spécial:

Pour être spécial ( et nous le sommes, puisque nous sommes des êtres uniques), nous devons renoncer à l'être.

Hors, depuis plusieurs années à travers les films et la culture populaire, la spiritualité prend de l'ampleur. Une spiritualité moins affiliée à la religion, qui devient un mélange entre plusieurs traditions, plusieurs croyances, plusieurs systèmes de pensées, où chacun pioche à sa guise ce qui résonne en lui ou en elle.

Peut-être est-ce une étape nécessaire, de se recomposer un système de croyance à partir de soi et de ce qui résonne en soi.

Néanmoins, ses croyances largement diffusées par les réseaux sociaux sans nuances, mélangeant des messages émotionnels à des choses plus spirituelles créent un système pernicieux où on mélange allègrement des savoirs anciens, des approximations, etc...

C'est une sorte de colonisation de la pensée, qui sous couvert de lumière crée une polarisation des différentes émotions en soi. Ainsi des émotions inconfortables telles que la colère, ou la tristesse, ou la peur deviennent des choses à combattre à éradiquer, à atténuer, à apaiser.

En général, ce système est profondément intriqué dans un système où certains ont des privilèges et d'autres n'en ont pas.

On reproduit sans le savoir un système qui domine dans nos cultures capitalistes:

Il y a ceux qui sont favorisés et les autres. Il y a ceux qui ont des dons et les autres. Il y a ceux qui ont de l'abondance et les autres. Il y a ceux qui ont tout compris et les autres.

Cela accroit la sensation de séparation, sous couvert de recherche d'unité ( et c'est là que c'est pernicieux, car en général, on va prôner de l'amour, de la fraternité, etc.... mais rester insensible à beaucoup de problématiques du monde, des inégalités intolérables !

Il y a des paradoxes et de l'ironie dans ce chemin.

Et ce chemin je l'ai vécu aussi sans m'en rendre compte sous couvert de recherche et de curiosité j'ai appris un vocabulaire ésotérique, spirituel, et même si je l'utilisais au conditionnel parce que j'avais besoin de découvrir ce qui était vrai et faux, ce qui était intègre ou pas, ce qui était universel ou non, ça a colonisé ma pratique, ma pensée et aujourd'hui je fais le chemin inverse.

Je reviens à une observation du vivant innocente.

Alors je me suis beaucoup questionné sur ces mouvements-là.

Qu'est-ce qui a fait que je me suis laissé coloniser?

Qu'elle était au fond ma recherche de départ ?

Qu'est-ce qui en moi avait besoin d'être rassuré ou réparer ou rencontrer?

Il ne s'agit pas réellement de vouloir arnaquer les gens, et la plupart des personnes dans ces milieux sont totalement de bonne foi, cherchent le meilleur, le vivre ensemble, l'harmonie, etc....

Alors, où est-ce que ça pêche?

Ce qui rend ce processus si puissant, c'est qu'on peut vraiment vivre des expériences à partir de ce que l'on croit. On peut réellement se persuader qu'il y a des preuves de ce qu'on avance et finalement nous créons tous notre histoire de façon très personnelle à partir de nos perceptions. Ce qui fait que pour nous cela est vrai.

Il y a donc un écho de sincérité et d'authenticité à travers les partages qui sont perceptibles par les autres, et quand une expérience racontée est belle, les auditeurs voudront aussi la vivre pour eux pour voir si c'est possible, ils vont y mettre beaucoup d'énergie pour y parvenir.

Nous sommes des enfants qui adorons qu'on nous raconte de belles histoires, et nous rêvons tous d'un happy end extraordinaire, on a envie de la vivre.

Et comme je le disais plus haut :depuis une vingtaine d'années, dans la culture populaire est apparue à l'ensemble de films de livres parlant de fantastique, parlant de pouvoirs, parlant de médiumnité et d'intuition et derrière ces films, il y a souvent le même schéma :

C'est souvent l'histoire d'une personne banale, lambda, qui un jour se retrouve dans une situation où elle se découvre des pouvoirs et les utilise pour sauver le monde ou sauver sa famille, et à la fin elle est reconnue pour ses pouvoirs ou sa sagesse ou sa sensibilité.

Et si on est honnête deux minutes, on rêve tous de ça.

On rêve d'être vu, on rêve d'être reconnu, certains rêvent qu'on leur fasse des excuses pour les mauvais traitements reçus, certains rêvent que les autres regrettent de ne pas les avoir mieux traités, donc il peut y avoir aussi en arrière-plan une notion de revanche.

Et en dessous de ça il y a une sorte de d'intolérance, voir de refus de l'impuissance qu'on ressent dans une vie banale sans aucun pouvoir. Donc ça nous parle vraiment de pouvoir, de la sensation de puissance ressentie ou non au quotidien.

Fnalement, à travers cette recherche de dons, cette recherche d'intuition ou de pouvoirs il y a des endroits en nous qui se sentent impuissants, qui se sentent désespérés, qui se sentent emprisonnés, dans un système qu'ils ne maîtrisent pas.

Ça peut être un couple qui fonctionne pas très bien, ça peut être une sensation d'emprisonnement dans un rythme métro boulot dodo, ça peut être des jeux de pouvoirs vécus dans l'univers d'une entreprise ou l'environnement familial, ça peut être la sensation de ne pas appartenir à quoi que ce soit qui nous pousse à désirer trouver un jour notre place, nous sentir un jour dans de la maîtrise, et si possible dans la maîtrise d'un pouvoir qui déclenche l'admiration d'autrui.

Mais ce que cette spiritualité un peu infusée de plusieurs croyances ou pratiques ne nous disait pas, c'est que ce sentiment d'impuissance est systémique.

Sans en avoir conscience pour la plupart d'entre nous, nous vivons dans un système. Chacun doit prendre une place, la place qu'on veut bien lui donner.

Les femmes par exemple ou les enfants ont un ensemble d'injonctions paradoxales pour les mettre à leur place: ne rien dire, ne pas faire de vagues, être spécial.e.s mais pas trop, être formidable mais pas trop, être désirable mais pas trop.

Les hommes aussi, ils répondent à plusieurs critères: être capable de prendre les choses en main, savoir réfléchir, gérer, gagner de l'argent, être une figure d'autorité, être protecteurs...

Les listes sont plutôt longues, à vrai dire. Tout ça pour entretenir un système plutôt capitaliste, plutôt patriarcal basé sur beaucoup d'inégalités.

En tout cas, c'est un système qui n'a pas été créé à partir du vivant et de l'équilibre entre les polarités.

Depuis une dizaine d'années, on entend davantage ces notions apparaître dans la spiritualité, de façon plus en plus explicite.

Avant ça dans ce que j'ai observé, on parlait plutôt de trouver la lumière, rééquilibrer le Féminin sacré, créer une abondance mais qui dit abondance dit intrication dans le système monétaire qui lui-même : patriarcal et capitaliste et souvent, on est comme aveugle à ce qu'il s'y passe vraiment: cela profite à certains, mais cache soigneusement les autres qui n'y ont pas accès. Pour des personnes spirituelles qui cherchent l'unité et l'harmonie, ça crée une énorme dissonance.

Mais il faut bien dire que c'est difficile de créer d'autres modèles qui fonctionnent réellement malgré les bonnes intentions.

Justement parce que notre système monétaire est complexe, assez verrouillé, et le phénomène d'homogénéisation dont je parlais avec le human design pèse lourd dans la balance: le sujet de l'argent est l'un de ceux qui active le plus le non-soi! )

Alors je reviens sur le sujet de départ, à savoir "renoncer à être spécial pour être spécial".

Nous sommes tous uniques.

Nous avons tous des qualités, des compétences, des histoires particulières à raconter, et pourtant sur une échelle plus large, si on contemple plusieurs histoires sur plusieurs centaines d'années, on va se rendre compte que globalement les humains vivent depuis la nuit des temps les mêmes types d'histoires, les mêmes types d'interactions, les mêmes types d'émotions, et que en ce qui concerne la spiritualité, tout a déjà été dit maintes et maintes fois depuis l'Antiquité.

C'est ironique de s'en rendre compte, parce qu'on s'aperçoit que finalement sur une échelle de temps on n'est pas si spécial que ça, on n'est pas si unique, et qu'on est qu'une façette de la grande histoire de l'humanité (sur environ 8 millions de facettes) .

Ouch. Mince....

Pour décoloniser sa pensée, et découvrir qui en est vraiment, il faut repartir de la base. Bizarrement pour lutter contre l'impuissance d'être soi, pour lutter contre notre petitesse ressentie, pour lutter contre cette sensation intolérable de ne pas avoir de place, il faut ralentir, "s'asseoir avec" comme disent les anglophones: sit with it .

Et dans cet espace où on ralentit, on apprend à faire la paix avec l'intensité de ses émotions inconfortables.

Et plus on leur prend la main, plus on "est avec", plus on "respire avec", et plus quelque chose s'adoucit:

Parfois on constate même que ça se dissout, ses sensations d'intensité dans le corps sont capables de circuler à nouveau.

Ça recrée de l'espace en soi et dans cet espace souvent vont émerger des perceptions, des intuitions, des dons qui peuvent être fluctuants, qui peuvent apparaître à un moment et disparaître à un autre et laisser la place à encore autre chose.

En fait, quand on s'assoit avec tout ça, on se rend compte qu'on ne maîtrise rien du vivant et qu'il a sans doute jamais été question de maîtriser quoi que ce soit. Il y a une forme de foi, de dévotion, voire de discipline qui peut se déployer à partir de cet espace. 

Celle d'accueillir en toute innocence, en toute présence, ce qui émerge du vivant en soi.

Je parle de paradoxe, parce que c'est en renonçant à être spécial qu'on devient parce qu'alors se déploie une présence qui est perceptible par l'entourage.

Une qualité d'être, et aussi une forme de lâcher prise sur ce qu'on devrait faire ou ne pas faire.

J'ai bien conscience que même le mot "présent" ou même le mot "être" ou le mot "lâcher prise" est connoté.

J'en veux pour preuve toutes les personnes qui travaillent à être présentes et qui travaillent sur leur lâcher prise depuis des décennies!

Quand on se reconnecte à l'innocence d'être soi et d'accueillir ce qui nous traverse, on peut aussi accueillir les moments où on n'est pas à présent, les moments où notre mental est agité, des moments où on a envie de faire quelque chose et qu'on le fait sans savoir si c'est la bonne chose à faire.

Et finalement, c'est quand on cesse d'attendre ce lâcher prise, cette joie ou amusement et qu'on se met à découvrir ce qui se passe au fur et à mesure, à accepter de le vivre juste parce que c'est là, en renonçant à la compréhension, ou au sens qu'on ressent une forme de liberté et de joie à être soi.

Pour moi, explorer la notion de sens jusqu'à ce qu'elle se dissolve a été un sérieux renoncement. J'ai compris que même si régulièrement, ce besoin de sens revient ( c'est comme une option avec laquelle j'aurais été livrée à ma naissance 🤪) même si je joue à le créer ou à le vivre, il n'est pas absolu, puisque dans l'absolu, il existe son contraire. ( il y a une charge de sens et de non-sens, et les deux "s'annulent", se " neutralisent" . )

Ce qui est en devient drôle, un peu comme une blague cosmique, c'est que beaucoup de personnes vivent ça, cette simplicité d'être, de juste être sans avoir eu besoin de parcourir tout un chemin spirituel.

Ils connaissent la valeur de l'instant, du geste, du quotidien sans question à travers leur corps...

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Maintenant, cela ne doit pas minimiser la valeur de ce chemin.

Justement.

Notre mental aura vite fait de vouloir le discréditer, en observant qu'on a fait une sorte de boucle, et de se dire qu'on a perdu du temps.

Dans la réalité cachée de ce chemin, il y a souvent en arrière-plan un ensemble de guérison sur le système nerveux, sur les mémoires du corps, sur les décolonisations, progressives de certaines de nos pensées, et même si cela s'est fait sous couvert de spiritualités un peu New Age, cela a été un chemin parmi d'autres de guérison.

Je me pose souvent la question, est-ce qu'il est possible de faire son chemin plus simplement, sans passer par tout un apprentissage de choses dont on va se délester finalement?

J'ai l'impression qu'on y arrive peu à peu ..

Il y a par exemple actuellement des pratiques sur le corps qui permettent de s'adresser au système nerveux, il y a des pratiques de méditation de conscience qui ramène de la simplicité, il y a des pratiques d'art qui permettent de retrouver cette sensation de connexion à plus grand que soi, il y a le temps passé en nature qui nous enseigne de façon directe depuis toujours.

J'ai une passion profonde pour cette sensation de guérison, d'adéquation et de cohérence ressenti dans la nature et c'est l'un des autres aspects de mon travail dont je parle moins.

La connexion aux animaux, la connexion aux plantes, la connexion aux lieux ont quelque chose de profondément guérisseur quand on le vit avec simplicité.

Hélas, notre mental vient souvent jouer à étiqueter, et interpréter, et recréer des histoires remaniant notre mémoire à l'infini, nous faisant rejouer des choses pour essayer de les libérer, ou d'y trouver un sens....

Mais la sensation dans le corps elle ne ment pas...

Le Human design fait partie également des pratiques qui m'intéressent parce que il propose de regarder la mécanique énergétique, d'observer les interactions, de sentir avec le corps ce qu'on ne s'autorisait pas à ressentir avant.

Ça prend du temps de ressentir et d'apprendre à passer au-delà des traumatismes engrammés dans le corps.

Mais il y a toujours en nous une autorité intérieure.

Le plus difficile au départ, c'est de distinguer l'intensité de ses sentis (car les traumatismes vécus dans le passé se manifestent par des sensations intenses dans le corps) de notre autorité intérieure, qui selon les personnes s'exprime plus ou moins fort.

Heureusement, le human design n'a jamais été présenté comme une baguette magique ni immédiate ( à part sur les réseaux sociaux qui prennent chaque nouvelle approche dès son apparition pour la vulgariser, sans prendre le temps de respecter le processus, ni même de le vivre. * soupir découragé*.... ) .

C'est une pratique qui demande du temps, qui demande de l'engagement, qui demande de jouer le jeu et ce, sur plusieurs années.

Ce qui m'y intéresse, c'est cette notion de lucidité et d'intégrité sur le chemin.

Observer, apprendre et voir si ça nous aide ou pas, si notre corps le valide ou pas, et même si le human design n'existait pas, la proposition d'observer et d'expérimenter reste 100% valide, ainsi que celle de décider pour soi, en soi, et avec soi.

Pour moi, de façon plus personnelle, ça répare des endroits ou l'une de mes adaptations à différentes traumas, c'était de me nier, de m'effacer, de de ne pas vouloir être là.

S'il y avait la possibilité de devenir invisible, transparente ou de disparaître en un claquement de doigts, c'est ce que mes parts traumatiques auraient choisi à différents moments dans ma vie.

Ça arrive encore de temps en temps que je veuille disparaître et me nier et ne pas être là, mais le human design m'offre une clé qui est de ne pas plonger trop profondément en moi dans ces moments parce que sinon, c'est comme de plonger dans un puits sans fond .

Et dans notre monde, notamment dans l'univers du soin, il y a cette injonction à se connaître soi-même, à se comprendre, à savoir qui on est, et c'est quelque chose de passionnant et de fondamental.

Pourtant c'est quelque chose qui selon l'human design s'adresserait davantage aux générateurs ( et MG): se connaitre soi-même.

Quand un projecteur cherche à se connaître lui, à se reconnaître alors qu'il est fait pour reconnaître autrui, il peut tomber dans un espace sans fin d'amertume, de doute de soi qui finalement nous cause plus de mal que de bien.

Donc l'une des clés que ça m'apporte, c'est que quand je suis dans une période où je veux me nier, où je veux creuser en moi pour m'améliorer, ou mieux comprendre ou mieux réussir quelque chose, et que je commence à ressentir énormément d'amertume ça m'apporte le rappel de reporter mon regard à l'extérieur, d'observer les gens autour de moi, les regarder vivre et plonger davantage encore mon regard vers les personnes qui m'invitent à le faire.

Ma cohérence et ma place se situe justement dans ce regard que je porte sur le monde et que je peux partager.

Il faut dire qu'il y a énormément de outils de guérison dans ce monde, mais tous ne correspondent pas aux différents types énergétiques que nous sommes.

Et cette lunette-là, ce filtre-là qui m'est apporté par human design me semble très précieux pour me rappeler à quel point on a besoin de choses individualisées.

Nous les projecteurs, on est là pour apporter un regard sur le monde, un regard sur les personnes.

On est là pour les reconnaître, parce qu'on les voit être et on a les mots pour le leur dire.

Ce qui fait que cette intense désir d'être spécial, d'être vu peut être comblé dans une interaction avec un projecteur( moi ou quelqu'un d'autre).

Le besoin d'être vu ou reconnu est nécessaire à la croissance de l'humain.

Dès la naissance, le petit humain cherche à être vu par ses parents, par ses proches.

Il a besoin de ce feedback pour se sentir vivre et exister. "Maman, regarde-moi", disent-ils en haut des toboggans... "t'as vu papa, ce que je viens de faire en skate", crient-ils pour être sûr de se voir dans les yeux de leurs parents...

Chaque fois qu'un humain passe un cap, ou qu'il veut le franchir, il a besoin de ces regards qui le voient pour ce qu'il est, et aussi qui le voient dans sa réalité augmenter: qui il va devenir à travers cette transformation.

Sans ça, il passe les caps dans le plus grand silence et un jour, est bloqué par son sentiment de non-légitimité, d'imposture: car ses inner-selfs n'ont pas pu enregistrer leur propre évolution...

Je crois que plus les projecteurs accepteront ce rôle plus nous montrerons la qualité de ce qu'on peut voir, la profondeur à laquelle on peut aller, et moins les personnes auront besoin de se référer à une divinité extérieure, ou un pouvoir extraordinaire, et même à des choses canalisées ( de l'exterieur) .

Le channeling m'a fascinée pendant de nombreuses années, j'ai appris à le faire, j'ai appris à me connecter à des choses subtiles, mais finalement ce qui m'a le plus apporté, ça a été une connexion à mon propre higher self, ainsi qu'à la Nature.

Je crois que c'est nécessaire de se reconnecter à soi et se donner l'autorisation de choisir pour soi, parce que c'est ça qui nous sort de l'impuissance, de la sensation d'être écrasé, de la sensation de ne pas pouvoir vivre notre vie ou de ne pas l'avoir en main. Mais

Vivre sa vie implique à la fois qu'on choisisse pour soi et qu'on accepte aussi ce qu'on ne peut pas contrôler: c'est une danse entre les deux.

Dans ses fondations, ce que propose le human design, c'est précisément de redonner les clés à chaque personne de son vécu.

C'est leur redonner la capacité de choisir à partir de leur centre.

Et c'est leur donner la capacité de ne pas s'homogénéiser, ne pas se diluer dans la masse, ou quand on le fait, avoir conscience des mécaniques puissantes qui sont en œuvre.

C'est d'accepter ce jeu entre soi et le monde, entre le je et le nous, et surtout surtout ne plus s'excuser d'être soi.

Ne pas se nier, honorer chaque chose qui nous constitue : que ce soit dans notre corps, dans nos émotions, notre énergie, notre conscience.

Nous sommes une création extraordinaire, d'une intelligence redoutable.

Et s'en rendre compte nous rend notre capacité à nous émerveiller, à nous en amuser, à le vivre avec vitalité.

Nous devenons des prières en mouvement, des odes à la vie en action, des louanges à la beauté et à l'intelligence de la Vie.