Je suis multicasquette.
Je l'ai toujours été, mais j'ai quand même recentré beaucoup de choses ces dernières années.
Ces derniers temps, j'ai particulièrement envie de travailler de la création, avec d'autres créateurs, innovateurs, artistes, entrepreneurs, et même pourquoi pas inventeurs.
Mes domaines de génie concerne les émotions et l'énergie ... et le mot en ce moment qui me tourne autour, c'est " fréquentiel" ( mais comme ça a l'air abstrait, ça ne parle pas à bcp de monde... mais c'est ok. Dans quelques années, on ne parlera que de ça, as usual... )
Plus précisément, ma zone de génie, c'est de me connecter étroitement au système de quelqu'un, sur tous les plans ( physique, émotionnel, mental, environnemental, spirituel et énergétique. En un mot? holistique. )
J'ai passé les 15 dernières années à étudier étroitement la guérison, l'humain, etc...
J'ai passé du temps à me guérir moi, et les autres, et toutes ces compétences / connaissances intérgrées sont toujours là, vibrantes en moi.
Pourquoi je te raconte tout ça?
Parce que ce matin, j'ai été touchée par la détresse d'une maman.
Et j'ai envie de partager ici ce que j'aimerais lui dire sur le forum sur lequel elle a posté.
Mon expérience des forums, c'est que si je réponds en tant qu'accompagnante, on me dira que je fais de la publicité.
Or, j'ai juste envie de partager des pistes , des observations, sans nécessairement vendre quoique ce soit.
{ Mon expérience multicasquette n'accompagne pas que les entrepreneurs. J'ai toujours quelques consultations sur des thèmes un peu spéciaux, urgents, bizarres, ou des personnes dont les médecins ont déclaré forfait. A chaque fois je suis impressionnée, mais là avec mes client.es . Je marche avec elles et leur tiens la main sur le chemin de l'incertitude. }
Cette maman a une jeune fille dépressive, suicidaire qui commence à développer des tocs.
La dépression et les crises suicidaires sont des sujets très très effrayants. Même pour moi, même avec mes outils.
Les Tocs sont un sujet complexe, mais dans son partage, elle expliquait qu'on lui avait dit que c'était un signe d'angoisse, une façon du corps de relâcher son intensité.
Et j'ai envie de partager un autre point de vue, qui n'invalide pas le premier, mais qui peut le nuancer .
Récemment, j'ai été contactée par la maman d'un enfant en école primaire, qui commençait à montrer des tocs ( lavages de main, toucher plusieurs fois les objets, etc. ) .
Elle et moi, nous nous attendions à ce que des informations émotionnelles remontent: angoisses, peurs, etc...
C'est vrai que les tocs sont très souvent associés à de l'angoisse, et son enfant peut avoir régulièrement des grandes émotions...
On peut sauter rapidement à ce type de conclusion.
Mais ce n'est pas ça qui est remonté.
Ce qui est venu lors de la séance, ce sont des informations sur le plan physique, notamment sur ce qu'il se passe au niveau de ses neurotransmetteurs , de son hypothalamus, sa thyroïde.
Parce que mes séances m'emmènent régulièrement dans le corps et ses fonctions, je suis souvent amenée à lire sur le sujet, à essayer de comprendre, mais ça reste mystérieux....
( C'est que je me dis que j'aurais bien aimé avoir des connaissances médicales plus poussées, ou pouvoir échanger avec des médecins sur tous ces sujets! )
J'ai demandé au corps ce dont il avait besoin, et il se trouve que j'avais découvert des protocoles pour le cerveau, d'Anthony william, qui est un intuitif médical ( aparté: j'aime un peu moins ces partages plus récents, qui deviennent plus spirituels, mais j'apprécie vraiment son travail sur le corps physique et les compléments, plantes, alimentation, etc... ) , dans lequel il y a des listes de produits à essayer selon tel symptôme.
Ici, il s'agissait d'acides aminés, de smoothies pour réguler les humeurs, et nettoyer le foie, de jus pour réguler certaines fonctions.
On s'était donné 3 semaines pour voir comment le corps évoluait, et quand la maman m'a envoyé des nouvelles, elles étaient plutôt bonnes.
L'enfant se lavait les mains de façon beaucoup plus raisonnable, et s'il restait encore un peu de gestes pour toucher plusieurs fois certains objets, c'était beaucoup moins intense.
Nous avons encore ajusté certaines plantes , et j'attends de ses nouvelles dans quelques jours pour faire le point.
Je suis à chaque fois stupéfaite des capacités du corps humain. Je ne sais jamais ce qui peut sortir en séance et même quand on ne voit qu'un plan ce jour là, la Sagesse, l'énergie des corps sait toujours quel est le chemin le plus court ...
Mais "le chemin court" peut quand même prendre quelques jours, semaines, ou même, quand je regarde l'insta d'Anthony William, prendre des années de rééquilibrage sur des maladies complexes où la médecine allopathique déclarait forfait. ( c'est aussi ce que j'apprécie dans certains partages sur sa page: on ne nous dit pas que c'est une baguette magique, ça demande du temps de rééquilibrer un régime alimentaire, l'ajuster au fur et à mesure, et bcp d'engagement: chacun fait comme il le peut, au fur et à mesure... )
La guérison dans le corps demande de l'engagement et la capacité de tester pour soi, en tout responsabilité, et d'apprendre à bien connaitre son corps.
Mon point dans tout ça? Ce n'est pas de nier les médicaments, les soins psychologiques, etc, mais de rappeler que si on morcelle les choses en pendant les avoir compris, en les rangeant toujours dans les mêmes cases, on passe à côté de beaucoup de choses.
Il faut pouvoir accueillir des informations sur plusieurs plans en même temps.
Et parfois, c'est le plan physique qui " déglingue" les émotions, parfois, c'est l'inverse.
tout est relié.
En ce qui concerne le toc, les émotions intenses de cet enfant, il y a de grande chance qu'un déséquilibre d'abord au niveau physique ait amplifié certaines émotions, réactions qui se manifestent aussi par des angoisses ou de l'anxiété.
Probablement que Ici, les émotions sont une conséquence plutôt qu'une cause.
Et quand le corps se dérègle, cela peut provoquer des envies de mourir.
J'ai souvent eu envie de mourir, depuis des années.
ça arrive encore: quand je suis épuisée, une part de moi me dit ça: je veux mourir, ne plus être là, etc...
Ce que je décris là n'est pas la même chose qu'une vraie tendance suicidaire, car chez moi, ça ne s'est jamais manifesté par une tentative.
Par contre, ça me rend particulièrement sensible à la détresse psychique, à la souffrance impossible à dire, à nommer.
Et j'ai pu constater de très près à quel point la santé mentale est mal évaluée dans notre pays, particulièrement chez les mères, dont le cerveau se modifie pendant la grossesse.
Et puis chez les femmes en général, les différentes étapes hormonales influent directement sur les neurotransmetteurs, et donc sur la façon dont nous percevons le monde à travers nos émotions ... et malheureusement, c'est quelque chose de peu étudié encore, de peu connu, ou peu considéré.
Ce qui est presque criminel, quand on sait que les femmes, les mères élèvent les enfants qui sont le monde de demain.
Du côté des pères, ce n'est pas toujours mieux: beaucoup montrent des signes de fragilité psychique, mais non vue, non diagnostiquée.... donc avec des risques de péter un câble soudainement ....
Quand je vois que ces détresses psychiques sont directement en lien avec la santé du corps, et donc, l'alimentation, les perturbateurs chimiques, etc..... ça ne donne pas une perspective très joyeuse pour le futur.
Alors on fait tous de notre mieux.
Mais si vous ou des proches avez des troubles qui se manifestent, je recommande de lire, d'apprendre à reconnaitre les signes, de reconnaitre la subtilité des systèmes de notre corps, et même si c'est long, d'apprendre vraiment à prendre soin du corps.
Les médicaments ne sont normalement que des choses temporaires. Et c'est une chance d'y avoir accès, de pouvoir recevoir leur soutien.
Mais encore, il faut apprendre à nourrir les corps et les âmes de façon durable.
Et pour avoir discuté avec beaucoup de médecins récemment, je suis assez atterrée de voir qu'ils n'ont pas ou plus cette perspective là.
C'est nécessaire d'avancer en bonne intelligence, en interdépendance, et de ne pas rester passif à attendre d'autrui qu'il nous guérisse.
La Nature est notre première guérisseuse, enseignante et nous devons l'inclure dans les soins.
C'est ce que je fais quand je travaille avec des personnes de tout âge, et c'est à chaque fois un chemin d'humilité et d'émerveillement de voir tout ce qui est connecté sans que nous le sachions.
Voilà, j'aurai aimé dire tout ça à cette maman, pour lui dire que il y a peut-être encore d'autres cartes à jouer que juste les médicaments et les séances psy, qui dans leur cas n'ont pas l'air d'aider pour le moment( après des mois d'essais) ...
Et puis à toi qui me lis et qui est allé au bout, merci.
Dis moi, est ce qu'il y a des choses qui résonnent pour toi ?