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Plan de secours en cas de grosse crise émotionnelle (choc, tristesse, colère…)

(1ère partie)

26 juin 2018
Comment changer son point de vue sur la situation (forcément) catastrophique

Peut-être l’avez-vous remarqué : le mois d’Août n’a pas été de tout repos, et le mois de Septembre apporte son lot de perturbations.

Je pourrais illustrer ce propos avec les actualités, mais vous vous en doutez, je parle surtout de ce que chacun/ chacune traverse actuellement.
Je ne prétends pas que cela arrive à chacun(e) d’entre vous, mais je constate dans mon entourage et dans ma clientèle, dans ma vie également, de nombreux défis, des douleurs qui refont surface, des vieux dossiers que l’on pensait enterrés…voire de vieux bagages karmiques qui se révèlent…

Est-ce votre cas ?

Si la réponse à cette question est oui, alors faites-vous un thé (ou un café…ou un mojito)…

Aujourd’hui, je partage avec vous comment je réagis à l’adversité et comment je rétablis ou reconstruis mon équilibre quand cela est nécessaire.

Réévaluer la situation à la lumière des Accords Toltèques

Les 4 Accords Toltèques, de Don Miguel Ruiz est un livre qui m’a profondément marqué, tant il a résonné en moi.

Don Miguel Ruiz nous rappelle une vérité profonde et simple. Le seul moyen de mettre un terme à notre souffrance émotionnelle et à recouvrer notre bonheur inné, c’est de cesser de croire aux mensonges – surtout à notre sujet. Il montre comment on peut changer la perception que l’on a de soi-même, et la façon dont on perçoit les autres :

» Nous sommes nés dans la vérité, mais on nous apprend à croire aux mensonges… L’un des plus gros mensonges de l’histoire de l’humanité, c’est celui de notre imperfection. »

Ces 4 accords sont maintenant connus et résumés régulièrement sur les réseaux sociaux, et ce sont des sagesses à lire, à relire, et surtout à pratiquer.


Mais récemment, ce qui m’a fait du bien a été de porter mon regard sur le 5ème accord :

Ne pas croire : ni mon histoire personnelle, ni ce qui est en train de se dérouler.

Dans le « Mitote », ou l’épais nuage du rêve collectif, nos pensées projettent une histoire qui n’est pas réelle sur le plan spirituel.

Donc, quand j’ai récemment vécu un choc émotionnel qui a réveillé de nombreuses émotions en moi, ce qui m’a aidé a été de comprendre que ce que je ressentais, et surtout les pensées liées à mon inconfort n’étaient pas « réelles ».

Je n’étais pas obligée de les croire, de leur accorder du crédit.

Évidemment, dit comme ça, cela a l’air simple, mais pour moi, cela a complètement changé ma perception. C’est grâce à une amie qui m’a dit: « Rappelle-toi, dans les Accords: Le mitote n’est pas réel… ».

Pour être honnête, j’ai d’abord eu envie de groumpher…Les accords, je connais, c’est mon livre de chevet…mais en me soulignant ce passage, elle m’a aidé à voir les choses autrement: si la situation n’est qu’une coloration que ma personnalité, mon égo ou mon Moi lui donne, alors je peux aussi choisir de vivre les choses autrement et profiter de la situation pour apprendre et évoluer.

Tout simplement, sortir de mon choc et voir les choses autrement m’a permis de me réapproprier mon pouvoir de création. Passer de « je subis » une situation que je n’ai pas (consciemment) choisie à « Je suis responsable de ce que je vais faire de cette situation et je peux aussi observer comment mes actions ou pensées ont contribué à cette situation…

Laisser aller les symptômes physiques du choc émotionnel

Le problème est que lorsqu’on vit quelque chose de perturbant au niveau émotionnel, on en ressent une douleur quasi-physique : boule d’angoisse dans le plexus, pleurs inconsolables, perte du sommeil, accès de colère et d’impatience, perte d’appétit, àquoibonisme…

Difficile de rester centré quand on a mal, n’est ce pas ?

Les fleurs de Bach pour nous soutenir

On pourrait déjà commencer par utiliser les Fleurs de Bach.

Composé de fleurs spécifiques agissant sur les états émotionnels, les Fleurs de Bach peuvent nous aider à nous recentrer ou à atténuer, ou même à libérer nos émotions.

En cas de choc, je prends du Rescue ou Remède de secours plusieurs fois par jour.

Mais on peut également penser selon ce que vous traversez à Star of Betleem pour les deuils, Holly pour les colères, Aspen pour les angoisses, Pine pour la culpabilité ou encore Clématis si vous avez tendance à vouloir fuir en vous déconnectant du moment présent.

Parce que pour vivre les choses de manière consciente et les libérer en même temps, il va falloir être bien ancrée(s) dans le Présent.

La méditation à notre secours

Idéalement, nous pratiquerions tous la méditation.

Pourquoi ? Parce que savoir atteindre la zone calme en nous, siège de notre conscience, nous permettrait de ne pas nous identifier à nos émotions et à nos douleurs.

Dans le livre « L’âme délivrée » de Michael A. Singer, l’auteur nous explique que plus nous tenons ces douleurs ou ces émotions pour des réalités, plus nous nous sentons aspirés dans une spirale descendante puisque la douleur résonne avec d’autres douleurs, et ainsi de suite….

Donc réussir à rester dans une zone de conscience est la stratégie à mettre en place aussitôt que possible. Plus nous attendons, plus nous souffrons, et plus retrouver cette zone demande un effort et un engagement, un intention.

Donc, en plus de considérer les émotions, les pensées, la situation comme quelque chose de « pas si réel », ce qui m’a aidé à considérer les choses avec plus de distance, je me suis remise à pratiquer un peu de méditation et de centrage.

Je suis tout aussi humaine que vous, malgré mes outils, et dans ma douleur, je ne parvenais pas forcément à atteindre un état de calme immédiat.

C’est vrai, partout on parle de méditation, et ça a l’air simple, sur le papier, mais quand vous avez une boule d’anxiété nuit et jour, c’est pas simple de faire abstraction, n’est-ce pas ?

Alors je m’y suis mise, plusieurs fois par jour, par petite touche.

Chaque fois que je ressentais la boule, je prenais le temps de respirer. Calmement. Avec la boule.

Parfois, j’ai utilisé des supports comme les méditations de « Calme et attentif comme une grenouille », d’Eline Schnell, que je trouve décidément bien faites.
Mais une chose est sûre : quand vous ressentez de l’inconfort émotionnel et physique, prendre le temps de s’arrêter plusieurs fois par jour est une base pour commencer à prendre de la distance.

Encore et encore. Le temps qu’il faut. il est urgent de revenir au temps présent, parce que l’anxiété liée au futur ou les pensées agressives ou tristes ayant trait au passé ne sont pas une vision juste de la réalité.

La seule réalité dont le corps fait l’expérience, c’est le maintenant.

A ce sujet, je vous invite également à découvrir les ouvrages d’Eckart Tolle , avec en particulier le Pouvoir du moment présent.

Chaque fois que je lis et relis ces quelques livres, je ressens l’ancrage se faire, de plus en plus profondément.

Revenir, dès que possible, à l’instant présent et se distancier des tempêtes émotionnelles est la première clé pour gérer de façon consciente les chocs de la vie, et surtout pour nous permettre d’évoluer vers de plus belles choses.
Le processus des Accords Toltèques est selon moi l’un des premiers filtres à utiliser avec la méditation.
Mais fort heureusement, il n’est pas le seul, aussi n’hésitez pas à expérimenter et à partager vos astuces sur ma page facebook ou dans les commentaires ci-dessous.
Dans mon prochain article, je vous dévoile la suite de mon processus personnel….Peut-être que certaines d’entre vous avancez également dans cette direction ?
Si malgré vos efforts vous recherchez de la sérénité sans savoir commet l’atteindre, pourquoi ne pas profiter d'une séance pour faire le point et décider si vous souhaitez vous faire accompagner quelques temps ?

Septembre 2015