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Le Vide est l'appel de la Présence

6 novembre 2019

Ce matin, je me suis levée pleine de mots… et pourtant, j’ai envie de te parler du vide.

Le vide est une des étapes les plus importantes de la vie, parce que c’est dans le vide que vit la promesse d’une création, d’une re-création ou d’une transformation.

Et pourtant, nous passons notre vie à fuir le vide.

Nous l’habillons de bruits, nous le comblons d’objets ou de mille occupations. Nous faisons tous pour éviter ce silence assourdissant.

J’avais maintes fois fait l’expérience du vide et de la transformation. De ma formation initiale en Arts appliqué, j’avais gardé la mémoire de ces moments où on se sent vide d’inspiration, ces moments de latence qui ensuite précède la création « productive » et visible.

Je savais que ces temps de silence non productif était nécessaires et faisaient partie du processus.

Plus tard j’ai observé les rythme des saisons, le rythme des cycles féminins…

Plus tard encore, j’ai découvert que mon rayonnement, selon la Méta ( approche des couleurs, des formes et des matières dans les vêtements) était l’Hiver…

Et l’hiver est un temps de calme, de repos, mais aussi de décomposition des feuilles qui préparent l’humus.

Et, quand on observe cela d’un point de vue globale, comment ne pas être renversé par la grande Intelligence de ce processus?

Alors, j’en suis là.

Actuellement, je suis bouleversée par le Vide. Qui contient le Plein, qui contient le Vide.

Bouleversée par ce système holographique qui s’emboite et se contient.

Bouleversée par ce vide au coeur de mon corps , au coeur de la matière qui finalement contient beaucoup de vide, au niveau microscopique…

Et ce que nous percevons comme vie au niveau macroscopique est en réalité très plein.

J’ai écouté hier cette vidéo de Franck Lopvet.

La plupart du temps, quand j’écoute une vidéo de lui, certaines choses résonnent, d’autres pas du tout.

Mais là!!! Sur le thème du vide! J’ai vraiment beaucoup aimé sa vision sur les polarités ( première partie de la vidéo) :

Le vide est aussi le plein

L’absence est aussi la Présence.

Je le vivais déjà comme celà:

La sensation de vide est un appel de mon Essence, un appel de la Présence.

Mais mis en mots par lui, cela devenait quelque chose que mon amie Gaelle Berny ( formidable personne et accompagnante, je t'invite à visiter sa page! ) m’a déjà partagé:

On peut appeler les deux polarités au même endroit et laisser faire l’harmonisation en se tenant dans la Présence, ou dans la Tendresse.

Wow. Ça ne vous fait pas ça, vous?

Moi, ça résonne en grand, en joyeux, en Tétris spirituel qui tombe exactement à la bonne place.

Alors, j’aimais déjà beaucoup mon travail de shadow worker ( mettre les ombres en lumière) et de danse avec le Vide.

Mais je sais maintenant que non seulement je ne vais plus le fuir ( ben oui, des résistances, ça m’arrive aussi) mais je vais aller le rencontrer plus étroitement.

Parce qu’au coeur du Vide, il y a la présence.

Tout contient le Rien.

Et surtout, toute polarité contient son antidote!

Alors, chaque blessure contient sa guérison

Et chaque personne a son propre cocktail de magie, qu’elle soit activée ou non.

La question est maintenant: comment activer la magie?

En se connectant à la part de nous qui peut embrasser les polarités.

En se connectant à la blessure elle-même à partir de notre Présence, de notre Higher Self ou notre Essence.

Quand on n’est plus identifié à la blessure, on peut en voir le potentiel.

Il n’y a pas de secret autre que celui-ci ( et celui-ci est sacré): Tout contient le Rien et Rien contient le Tout.

Nous sommes des hologrammes holographiques et holographés .

Nous contenons le vide et le plein, nous contenons l’univers et pourtant l’univers nous contient.

A travers nous, nous avons accès à l’univers et nous pouvons recevoir des solutions, des guérisons… des miracles, même, dès lors que nous nous tenons là, en équilibre entre les polarités… non pas en les maitrisant, mais en les accueillant en nous.

A partir du centre, nous pouvons également impulser un chemin, une préférence.
Et c'est là que ça devient génial : il ne s'agit pas de vouloir atteindre un sommet d'équilibreni de viser la neutralité à tout prix, mais au contraire de jouer au déséquilibre du mouvement ( quand on marche, on le fait à partir d'un mouvement déséquilibre/appui, déséquilibre/appui) .

« Tout simplement ». (#blaguecosmique: le simple est parfois très compliqué... normal, le simple contient le compliqué et le compliqué, le simple...)