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Le DBL Baby Language : comment la méthode d’écoute des pleurs a été créée

26 juin 2018
L’histoire de Priscilla Dunstan

Né en 1998 en Australie, Tom était l’un des 20% de bébés en bonne santé qui souffrent de coliques accompagnées de longues heures de pleurs inconsolables.
Sa mère, Priscilla Dunstan, comme beaucoup de jeunes mères, se sentit isolée et stressée par le fait de ne pas savoir ce que son cri signifiait, ni ce dont il avait besoin.

Une maman, douée de l’oreille absolue

Dès son plus jeune âge, Priscilla avait démontré un talent exceptionnel pour écouter les sons. Violoniste douée, elle pouvait écouter un concerto de Mozart, et le rejouer entièrement dès sa première écoute.
Son père, professeur à l’Université de New South Wales comprit que sa fille avait une mémoire photographique des sons.
Adolescente, elle passa 10 ans à étudier le monde de l’opéra et du chant lyrique , ce qui lui donna les outils pour comprendre comment le son est produit dans le corps.
Ce n’est qu’après la naissance de son fils que son don trouva sa raison d’être, lorsqu’elle découvrit qu’elle était capable de reconnaître des schémas répétitifs dans ses pleurs.

Une nuit particulièrement horrible, je l’entendais hurler, et je me suis dis : je ne pense pas que je vais y arriver ». Je l’ai pris dans mes bras, et nous avons pleuré ensemble, comme beaucoup d’autres mères le font à 3h du matin. J’ai pensé : « Je dois comprendre ce que ces pleurs signifient pour moi. Je suis une musicienne avec l’oreille absolue, si je ne peux pas le faire, alors personne ne le pourra ».

La découverte

Le premier pleur identifié fut la FAIM. Priscilla remarqua que lorsque Tom faisait le son ‘NEH’ , son propre corps répondait en produisant plus de lait.

J’ai remarqué que quand il pleurait ‘Neh’ , mes seins commençaient à couler. J’avais eu des petits soucis à allaiter, mais j’ai découvert que quand je l’allaitais sur le son « neh », il ouvrait correctement la bouche, et ça ne me faisait plus mal. »

Elle commença à consigner dans un journal le son qu’elle entendait, et ce qu’elle faisait et qui stoppait le pleur. Elle décida de différencier chaque son par un mot phonétique attribué à chaque type de pleur.
C’est ainsi qu’est née la base de la classification Dunstan Baby Language des pleurs d’enfants.
Les 5 sons de base que le bébé exprime pour attirer l’attention de ses parents sur ses besoins sont la faim, la fatigue, le besoin de roter, les gazs intestinaux, et l’inconfort.

Formée à cette méthode depuis Avril 2014, je diffuse avec plaisir les avantages de cette approche que j’ai la chance de tester avec mon propre bébé ( né fin Avril), à travers des ateliers ou en consultation individuelle.
Pour en savoir plus, découvrez cet autre article ici!
N’hésitez pas à me contacter pour d’autres précisions!