Un chemin de projector ....
Ces derniers temps, j'ai été très occupée: dans mes consultations, auprès de mes enfants, à jongler entre ma vie pro et ma vie de maman.
Rien d'extraordinaire, et pourtant.
J'observe mes mouvements d'énergie, ma créativité, mon élan... et je le mets en parallèle avec ce que je sais du human design.
J'observe que quand je passe une journée entièrement dévouée à mes enfants, je peux avoir furieusement envie, rapidement, de plonger dans quelque chose à moi, pour moi. Dans mon énergie, quoi.
Le plus souvent, j'ai besoin de faire de l'écriture inspirée, ou de lire, ou d'apprendre quelque chose de nouveau ou d'écouter des podcasts ou conférences qui m'appellent. Il y a, comme ça, des thèmes qui m'attirent comme un papillon, et c'est presque une souffrance de ne pas pouvoir y consacrer le temps que je souhaiterais.
Parfois, c'est faire ce que je sais faire avec mes clientes qui me fait du bien aussi...
Mais même dans les temps où je ne suis pas officiellement dans mon travail, en fait, je travaille autrement, par goût!
J'observe aussi particulièrement, depuis quelques mois, à quel point je suis sensible aux transits planétaires. C'est drôle, parce que autant je ne me sens pas concernée par les phases de la lune, autant je constate qu'il y a des sujets qui s'invitent dans mon écriture qui sont les mêmes d'une année à l'autre: je pourrais croire que ce sont des cycles personnels, après tout, ce serait logique, mais cette année, j'observe d'avantage la notion de transit planétaire, et surprise surprise, mes textes résonnent souvent avec les transits en cours.
Quand j'ai découvert cette notion, ça me paraissait super compliqué, mais en fait, ça a l'air de vraiment s'expérimenter!
Là, en ce moment, il y a la question de l'attente et de l'invitation qui me tournent autour. Je découvre des textes, des partages qui résonnent profondément, je note à quel point il y a un engagement et une rigueur nécessaire pour se déconditionner du faire et j'en suis encore loin. J'observe à quel point mon mental ressent de la pression , et tourne en boucle sur des thèmes qui au fond n'ont pas grande importance, et ce soir, j'ai juste envie de binge-lire des heures de partages de projectors parlant de leur déconditionnement.
J'ai envie d'observer les flux, les invitations,les moments où l'énergie se rend disponible, et comment c'est précis.
Je crois que la précision est l'une des choses qui me fascine le plus dans l'énergie, et dans le human design, je suis servie sur ce thème: c'est absolument merveilleux et magique de voir à quel point il y a de la cohérence à tous les niveaux: dans les corps, les inconscients de mes client.es de tout âge, mais aussi dans ces courants énergétiques sous-jacents dans les relations: c'est juste fou.
Et je n'en reviens toujours pas de la pertinence de ce que Ra Uru Hu a pu mettre en mots. Quel travail de fou!
Quand je lis ces textes, ou les partages de ceux qui ont travaillés à ses côtés, ou réellement expérimenté avec rigueur, j'en sens toute la portée vibratoire.
ça me touche et ça me réveille, et me donne une sensation d'atterrir.
Et pourtant, ça challenge mon mental, tellement !
Ça challenge, car il ne veut pas céder la place, il y a tellement de peurs:
"Et si ça ne marchait pas pour toi?"
"Et si ça te mettait en difficulté? "
"Et si les enfants étaient en difficultés à cause de toi? " ( big one, celle-ci)
"Et si tu t'étais trompée sur toute la ligne?"
En écoutant et en observant attentivement, je découvre que c'est ok de se détendre, de ne rien retenir.
Un des grands problèmes de mes dernières années a été parfois de sentir de nouveaux courants, mais de ne pas arriver à relâcher les anciens par peur de me tromper, par peur de manquer aussi.
Pourtant, j'ai intérieurement fait pas mal de transitions entre des connaissances, des systèmes de pensées, etc... Mais je crois que j'ai mis beaucoup d'énergie à laisser une structure en place qui semblait cohérente.
Les projectors peuvent passer par des phases, dans lesquels ils vont à un instant T être passionnés et se spécialiser dans XX, puis YY puis ZZ et parfois, ça peut ne pas avoir de rapport les uns avec les autres. Le tout est de se laisser emmener dans ces courants, et de faire confiance aux invitations.
C'est ça que j'ai envie de découvrir actuellement: les nouveaux courants.
J'ai conscience d'avoir capté qu'il était temps de changer de courants, et ce depuis des années: je l'ai fait de mon mieux ... Mais avec résistance aussi.
J'ai envie de faire confiance parce que je crois sincèrement en la Vie qui m'emmène.
Et puis en vrai, j'ai essayé toutes les eaux tièdes, toutes les nuances , mais je sais intuitivement qu'il y a des courants dans lesquels il fait oser aller sans transition, que l'eau soit bouillante ou glacée. Je me vois comme quelqu'une de nuancée... mais quand l'intuition fulgurante frappe fort (porte 51 ou 57) , c'est parfois des pans entiers de réalité qui s'effondrent, comme des mauvais décors en carton.
J'ai souvent fait le choix de reconstruire la façade, tout en laissant les choses de faire en arrière-plan, mais ça me demande de l'énergie... et je cherche aujourd'hui à vivre mon mouvement, sans avoir à maintenir une réalité qui ne vibre plus.
ça va aussi avec le fait d'accepter d'être toujours un peu "à côté", d'accepter de ne pas faire partie du groupe...
C'est bête, tout en sachant que c'est une illusion ( autant le groupe que l'isolement), j'aspire "à faire partie de"... mais en réalité, cette sensation vient quand on m'invite à faire ce pour quoi je suis faite.
En vrai, je ne cherche pas à faire partie d'un groupe, mais juste de sentir l'énergie qui me traverse et m'active. Or, en tant que projector, elle est activée quand l'interaction est correcte. Donc pour me sentir à ma place, il ne s''agit pas de m'isoler, ni de me retrouver au milieu d'un groupe , mais juste de suivre la piste vibratoire du fil de la Vie.
Tout "simplement" :)