"Laisse faire, laisse aller, ne retiens rien.
Ce que tu as connu n’existe plus, le futur auquel tu t’attendais, celui que tu pensais qui t’était dû peut ne jamais arriver.
Et alors? La belle affaire: on t’a volé quelque chose qui n’est pas à toi, de toute façon, le futur n’appartient à personne.

Tu n’as pas fini de regretter ce qui n’est plus, si tu restes accrochée à ton futur.
Tu as besoin de laisser aller, tout simplement.
D’ailleurs, tu le sais déjà: tu ne maitrises rien. Rien de rien.
Mais tu peux maitriser ton coeur: oh, pas grand chose, juste l’ouvrir ou le fermer. L’ouvrir ou le laisser ouvert, coûte que coûte.
L’ouvrir.

Tu ne peux pas reculer, tu as remarqué l’effet que ça faisait, de garder ton coeur ouvert?
Expansion, silence, grandeur.
Plus de peur.
Goûte cela.

La conscience descend dans le coeur comme la plume flotte sur l’eau, comme le poids tombe au fond et s’enfonce dans le sable.
Ls conscience flotte au dessus de tes pensées, et aussi est l’océan qui englobe tout.

Elle est le poids qui s’installe au fond, s’arrime au sol, comme une évidence.
Elle s’ancre dans sa grâce et surprend celui qui pensait la contrôler.
Elle est silence et espace, grandeur et luminescence.
Indescriptible.
Ouverture: ton coeur s’enfle d’espoir et d’amour.
Ouverture encore: ton coeur relâche tout l’espoir et l’amour et s’ouvre encore plus.

Tu es ouverte aux quatre vents et tu n’as plus de contours.
Tu es l’espace et la grandeur et la lumière et l’amour.
Tu es l’énergie qui n’a plus de nom.
Tu es. "